Plusieurs nouvelles dispositions sont de nature programmatique et n'impliquent pas d'obligations d'action contraignantes pour les employeurs, comme par exemple dans le domaine du travail mobile-flexible.
En revanche, les droits concrets des travailleurs ont été étendus. Ainsi, le congé de maternité payé à plein temps est passé de 14 à 16 semaines. Pour le congé de paternité, une réglementation différenciée s'applique : la banque accorde soit deux semaines entièrement payées, soit trois semaines, dont cinq jours entièrement payés et les deux autres semaines donnant "seulement" droit aux indemnités journalières APG. Le salaire minimum passe de 56 000 francs actuellement à 58 000 francs pour les collaborateurs disposant d'un CFC et d'une année d'expérience professionnelle.
D'autres modifications concernent des questions particulières de droit du travail, mais peuvent s'avérer pertinentes dans certains cas. A cet égard, il faut surtout mentionner, du point de vue de l'employeur, que le paiement du salaire en cas de maladie ne commencera à l'avenir qu'après une durée de trois mois de la relation de travail.
Sur le site CSTT , un assouplissement de la limite de salaire a notamment été introduit. Le principe selon lequel il n'est possible de renoncer à la saisie du temps de travail qu'à partir d'un salaire fixe (c'est-à-dire sans les éléments variables du salaire) de 120'000 francs reste valable. Mais il est désormais possible d'y renoncer également si une compensation totale (y compris les éléments variables du salaire) a été atteinte au cours des deux dernières années.
Les nouveaux textes des contrats sont disponibles en allemand, français, italien et anglais. En outre, Employeurs Banques met à la disposition des membres une présentation expliquant les modifications et les ajouts de CPB et CSTT .